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  • Ces laghouati que j’ai eu le plaisir de côtoyer (14)

    Lakhdar Fechkeur : le pionnier du Laghouat new look

    Par Mohamed-Seddik LAMARA

    A la faveur de ses deux mandats successifs (de 1980 à 1989) à la tête de la commune de Laghouat, Lakhdar Fechkeur peut, s’enorgueillir d’être le pionnier du réaménagement « new look » de la cité oasienne. Et pas seulement. Jeune et fougueux édile formé sur l’exaltant terrain du monde agraire, il  a marqué d’une empreinte indélébile le réaménagement de sa ville que d’aucuns considéraient comme une œuvre hasardeuse. Le pari, en effet, était difficile tant la topographie des lieux exigeait des approches pluridisciplinaires que la commune, indigente sur le plan du management technique, n’était pas en mesure de développer par ses propres moyens. Les propositions qu’il s’ingéniait à faire inscrire sur le plan communal, alors nanti de consistantes autorisations de programmes, lui avaient souvent valu des moues dubitatives de la part de l’exécutif de la wilaya considérant le « relooking » du chef lieu de celle-ci comme hors de portée de ses moyens. Mais ce cadre de l’agriculture fortement imprégné du vécu des populations locales ne l’entendait pas de cette oreille lui, fils du cru, ayant réussi le pari de soustraire la grande ferme agropastorale de Tadjmount de sa longue léthargie pour en faire une unité de production des plus prospères. Son émulation alliée à un don de la communication point usurpé lui ont été d’un grand secours pour gagner non seulement la confiance des citoyens mais aussi celle des entreprises impliquées dans le gigantesque projet de réaménagement d’une ville démunie de l’essentiel en matière d’infrastructures de base et autres équipements collectifs. Grâce à un ingénieux montage d’opérations inscrites au plan communal de développement (pcd), la cité est parvenue à sortir rapidement de son confinement. Le réaménagement des vastes boulevards bordés d’arbres, les trottoirs et placettes recouvertes d’un noble et joli matériau local en l’occurrence, le « makkat » (dalles naturelles de divers coloris), la réalisation, d’un complexe sportif et d’un autre culturel, d’un pittoresque marché couvert et d’une gare routière, ont notablement contribué à rendre plus coquette la ville de Benkeriou. Embellie quelque peu salvatrice pour son devenir contrarié, aussitôt après, par la crise  apparue au milieu des années quatre vingt.  Sa pugnacité à honorer son contrat vis à vis de la collectivité a fini par convaincre la tutelle désormais rassuré par l’opportunité de ses choix dans l’amélioration de plus en plus visible du cadre de vie local. Sa subjugation n’en a été que plus fouettée d’autant plus que je n’hésitais pas, régulièrement de par ma mission d’homme de l’information, à rendre publiques ses « bravades ».Mon devoir de journaliste mais avant tout de citoyen constatant de, jour en jour, la mue gracieuse de la cité et les multiples commodités qu’elle offrait, me l’imposait. A la wilaya, il s’est trouvé certains qui m’avaient reproché de me trop « m’acoquiner » avec ce jeune maire par trop entreprenant et plein de morgue. Au lieu de rabrouer ma sympathie envers lui, cette désagréable remarque a, au contraire, renforcé mon admiration à son endroit. Rapporter par voie de presse, le grand pari de réaliser, en 100 jours, la salle omnisports de Laghouat relève-t-il acte laudateur ? « Bien faire et laisser braire », cet adage – que moi-même affectionnait- lui allait comme un gant pour avoir réussi à contourner les sombres desseins des empêcheurs de tourner  rond. A cet égard, je n’ai point hésité à lui offrir mon amitié. Enumérer ici les  louables actions qu’ils avaient entreprises n’est pas aisé. Je dirai juste qu’il a été un admirable chef de l’exécutif communal ayant su imposer sa manière moderne et osé pour gérer sa ville selon les canons de la citoyenneté participative. Une vertu avant l’heure !

    La fin de son deuxième mandat coïncidât, quelques mois avant, avec mon départ définitif de Laghouat en octobre 1989.  Peu, auparavant, nos chemins se croisèrent sur la route vers la Tunisie où nos familles respectives lièrent connaissance. A la faveur de notre courte escapade dans le pittoresque pays voisin, nous eûmes le plaisir de mieux nous connaître. Sa mère, Allah yarhamha, qui l’accompagnait dans ce voyage m’avait laissé une forte impression d’une véritable lady de l’oasis éternelle, une « horra » comme on n’en rencontre plus de nos jours. MSL

     


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    MYSTÉRIEUSEMENT DISPARU EN ARABIE SAOUDITE :

    Le Pèlerin Sbayhi Ahmed non encore retrouvé.

     

     

    La mystérieuse disparition de Sbayhi Ahmed, un septuagénaire originaire de la commune de Hassi-Dellâa, à quelques 130 kilomètres au sud est de Laghouat, ne s’est pas encore achevé puisqu’il n’a plus donné signe de vie après son départ à la Mecque depuis 2011 pour accomplir le Hadj. Cette disparition inexpliquée n’a pas laissé indifférents sa famille et ses proches. En effet, N’ayant plus donné signe de vie, son fils, sa sœur et sa mère ont fait le déplacement en Arabie Saoudite. Toutes les pistes ont été explorées. Son entourage a indiqué que des recherches ont été faites auprès des hôpitaux, des prisons, mais aucune  personnes n’a pu leurs fournir une trace de son passage.  Après que toutes les recherches se sont avérées vaines, ils étaient dans l’obligation de rentrer.

    L’entourage de Sbayhi Ahmed, interpelle le ministère des Affaires étrangères pour prendre  cette affaire au sérieux et à transmis une fiche signalétique du disparu au consulat de d'Algérie en Arabie saoudite afin de les aider à retrouver la trace du hadj
    Ahmed. L'inquiétude est amplifiée d'autant que, chaque année, ce pèlerinage draine des millions de fidèles entraînant ainsi beaucoup d'accidents dont certains sont parfois mortels.

    BOUHAMAM AREZKI

    Source : Le quotidien National Liberté du 09/02/2015


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