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Notre ami Hadj Kaddour Benbehaz , inspecteur de l’enseignement en retraite , m’a envoyé un petit commentaire à la suite d’une vidéo sur l’école des années 50 sur mon nouveau blog « Laghouat-Nostalgie ». Le commentaire était tellement émouvant, tellement mignon que j’ai voulu le partager avec mes amis du blog ( « le vieux » , « l’ancien », « l’ainé »)
Merci si Hadj Kaddour pour ce si beau souvenir ! j’ai même compati avec ce si mignon petit garçon de six ans qui avait pour nom Kaddour Benbehaz.
BENBEHAZ KaddourHier à 19:15
C'est un peu notre époque ! je me souvient du poêle à bois que Si Kazi allumait avant notre entrée en classe ! Il n'y avait qu'un seul cours préparatoire ( CP1 ) . Monsieur Auzet , notre maître était un homme merveilleux ! il nous aimait et nous le lui rendions bien . C'était la belle époque même si nous étions tous pauvres ! Monsieur Kazi nous préparait chaque jour un plat délicieux ( riz , pois chiches , chorba , tchicha , lentilles , fèves et parfois même un bon couscous ...) !
Une anecdote ! en langage, le maître a commencé à parler de la mer, de la plage , des galets et nous demanda de parler à partir des tableaux d'élocution fixé au tableau noir ... j'avais six ans , je n'avais jamais vu la mer , ni même une piscine , ni les baigneurs ... je ne comprenais rien , je ne voyais rien ... j'étais triste et j'ai pleuré ...
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Très souvent c’est tôt le matin que me reviennent mes souvenirs d’enfance . Ce matin m’est revenu un vieux souvenir de la joyeuse bande de copains de Z’gag el kabou. Nous étions quelques voisins et cousins à constituer une petite bande . Nous étions tout le temps ensemble, à l’école , aux jeux , au cinéma , … Parmi ces camarades de jeux , il y en a un que je revois assez souvent parce que nous nous sommes retrouvés encore une fois voisins de quartier un demi-siècle après .
Il s’agit de Abdelkader Zakhrouf .
Quand il nous arrivait de temps en temps d’être « sérieux » nous discutions de la vie , de la mort et nous voulions comprendre tous ces mystères . Un jour Abdelkader nous sortit une de ses « trouvailles » alors que nous nous interrogions sur le comment de la vie et de la mort .
- Vous savez , nous-dit-il, ce n’est pas sorcier à comprendre , moi j’ai appris qu’en chacun de nous une grosse pierre qui diminue de volume à chaque jour qui passe et la vie continue tant que cette pierre n’est pas complètement usée . La mort intervient quand la pierre est complètement usée …
C’est l’explication que nous a donnée notre ami Abdelkader , il y en a parmi nous qui y ont cru , faisant ressembler l’homme à un poste à transistors qui fonctionnerait avec des piles ( on dit hajra –pierre pour désigner une pile). Moi , je n’arrivais pas à concevoir cette explication saugrenue et j’ai continué à chercher une explication plus crédible jusqu’à ce que nous l’ayons eue par nos chouyouks de la Medersa.
Abdelkader , je lui ai raconté , il y a deux ou trois années , cette histoire , il ne s’en souvenait plus mais il en a quand-même ri un bon coup en prononçant cette courte phrase « Si je vous ai dis ça c’est que j’y croyais ! : »
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