• Cheikh Abou bakr El Aghouati
    Publié le 7 octobre 2008 par HADJ
    Connu sous le nom de aboubakar el aghouati au sein de l'association des oulémas musulmans algériens est né en 1912 à el oued ( son père y a exercé en qualité de cadi) .
    Il est issu d'une famille connue pour sa piété et pour sa science religieuse .Leur aïeul est sidi hadj aissa dont le mausolée surplombe la ville de laghouat.
    C'est au sein de cette famille pieuse que le jeune aboubakar apprit le coran très jeune ainsi que les rudiments de la langue arabe et les sciences religieuses .Il est rentré à l'école française tout en continuant à suivre des cours dans les sciences religieuses des mains de plusieurs maîtres Très jeune , il se distingua de ses pairs par sa grande intelligence et un grand désir de se surpasser , ce qui lui attira l'attention particulière de l'envoyé de l'association des oulémas à laghouat ,chikh moubarak el mili qui le proposa pour poursuivre ses études à la célèbre université islamique de zaytouna de tunis.
    Ce qu'il fit avec grand brio : il se fit remarquer par l'illustre cheik abdelhamid benbadis qui le maintient à ses cotés pour assurer les cours au sein de la prestigieuse" mosquée verte" el masjed el akhdar de constantine pendant plusieurs années.
    A la mort de benbadis , chikh el ibrahimi se voit confier les destinées de l'association , et nomme au poste de secrétaire générale de l'association chikh aboubakar , alors agé d'une trentaine d'années. Il conserva ce poste de 1946 à 1951 avant de se voir confier la direction de la medersa de la ville de blida.
    Mais il ne peut supporter de rester loin de laghouat, qu'il aime au dessus de tout après son amour de Dieu et de son prophète et c'est sur son insistance et à la demande des habitants de laghouat que chikh el ibrahimi consentit enfin à le laisser partir pour laghouat pour rejoindre la medersa de l'association qui a été ouverte en 1948.
    Il y enseigna en compagnie des autres cheiks tels que cheik chatta , cheikh hocine zahia , cheikh attalah kazouai et bien d'autres.
    La medersa a été pendant toute cette période et jusqu'à sa fermeture par l'occupant français et l'emprisonnement de ses maitres en 1958, le ferment et le levain de l'amour de la patrie et des idées révolutionnaires de libération.
    Chikh chatta trouva la mort sous l'effet de la torture et chikh aboubaker resta emprisonné jusqu'en 1960.
    Après l'indépendance, il fut nommé comme inspecteur de l'enseignement arabe primaire et moyen pour la région de laghouat . La lutte n'était donc pas terminée , a pensé notre vénéré cheikh et l'indépendance ne peut se concevoir sans la réappropriation de tout notre patrimoine culturel .
    Il se mobilisa pour cette immense défi avec toute l'abnégation que l'on lui connaît jusqu'à épuisement : il tomba malade en 1983 , année de sa mise en retraite et lutta contre la maladie qui finit par l'emporter en 1987 .
    Que Dieu vous récompense pour ce que vous avez fait pour que la nation retrouve ses valeurs culturelles spoliées .
    Cheik Aboubakr a laissé trois ouvrages sur les "bases de la langue arabe" destinées aux élèves du cycle primaire et moyen et s'apprêtait à se consacrer à l'écriture sur d'autres sujets mais la maladie a eu raison de lui et ne put achever son projet.
    J'ai retenu de mon père trois choses qui ont constitué des traits essentiels de ma personnalité :
    1) l'amour de la science et de la lecture.
    2) l'humilité.
    3) la patience.
    denrées rares à notre époque chez nos jeunes .
    A bientôt pour d'autres contributions in chaa Allah.
    Fait à hassi messaoud le 25/04/2008
    Monsieur Hadj aissa mohammed
    « Se convertir à l'islam : "Maintenant, je sais qui je suis"هرّ مريم »

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